EL GOLEA, OASIS MECONNUE

El Goléa ( el ménia ) est une oasis située à 870 kms au sud d'Alger (Algerie) sur la route nationale n°1 et à 270 kms de Ghardaia. Cette une ville qui se developpe à l'interieur d'une trés grande palmeraie à la végetation trés variée. elle est réputée pour son eau minérale, ses agrumes et ses roses qui fleurissent à longueur d'année.

19 février, 2012

Le Ksar


Une vue du ksar en 2012.

05 mai, 2010

La mosquée du Ksar en 2010

La mosquée du Ksar au "maghreb" couché du soleil...

22 juin, 2006

Alger El Goléa In Salah en 1874

EXPLORATION DU SAHARA CENTRAL VOYAGE
DE PAUL SOLLEILLET
D’ALGER À L’OASIS D’IN-SALAH ( en 1874 )

Nous arrivons à El-Goléa à 15h. les habitants nous voyant approcher, ne se rendant pas compte de ce que pouvait être cette caravane qui amenait des chevaux avec elle, s’étaient enfuis de la ville basse, pour se réfugier dans la ville haute. Beaucoup des maisons d’El-Goléa sont abandonnés une partie de l’année par leurs habitants qui suivent leurs troupeaux et vont habiter sous la tente. Ces maisons ne sont fermées par aucune porte ou fenêtre.
Nous nous installons dans une d’elles et je fais commencer le déchargement des bagages, ce que, voyant les habitants ils de décident à s’approcher et nous apportent des provisions de bouche ainsi que du sable en guise de tapis, pour arranger nos chambres.
Nous recevons, le soir, la diffa la plus cordiale de la part des habitants qui occupent toujours le queçar et qui sont au nombre de soixante, tous de race noire.
25 février. Nous passons la journée du 25 à El-Goléa.
El-Goléa était, autrefois, une situation des plus importante ; une population considérable occupait les 70 queçours élevés par les Berbères sur son territoire, malgré sa ruine par
un Empereur du Maroc qui a été une des causes de la suppression du commerce, du transit entre la Régence d’Alger et le Soudan, cette localité est toujours restée une position
exceptionnelle au point de vue géographique et au point de vue défensif. Le queçar actuel s’élève autour d’un rocher conique auquel on accède par une rue en colimaçon bordée de magasins construits à moitié dans le roc et dans lesquels les nomades enferment leurs approvisionnements ; vers le milieu des hauteurs s’élève une maison berbère assez grande et dont la façade principale regarde l’Ouest.
La partie supérieure du monticule est occupée par une Casbah de construction Berbère qui tombait en ruines, mais qui a été relevée et mise en état lors de la visite de la colonne du général de Galliffet. La partie basse de la ville est occupée par des maisons en pisé, habitées par une population nègre et sédentaire de 60 familles environ ; les jardins qui entourent la ville basse renferment également des maisons construites de la même façon et qui ne sont occupées qu’au moment de la récolte des dattes, leurs propriétaires vivant en nomade le reste de l’année.
Grâce aux travaux si intéressants de monsieur le capitaine d’État-major Parigot, qui faisait partie de la colonne du général de Galliffet, El-Goléa est suf.samment connue pour qu’il soit inutile de m’étendre bien longuement sur sa position et son entourage.
in http://www.algerie-ancienne.com

18 juin, 2006

Le vieux ksar en 2006.

Le beau temps est une notion relative.

in http://www.yfolire.net/sais/natur_s1.htm

Si vous vous rendez un jour à El-goléa, au sahara, conseille Jean Claude Leduc, un jeune ethnologue, ne vous hasardez pas à dire, sous un ciel d'un bleu profond: " Quel beau temps! " Nouveau venu sous ces latitudes, c'est ce que j'ai fait. Je n'ai pas compris le coup d'oeil courroucé du pompiste qui refaisait le plein de notre réservoir. Un peu plus tard, un français qui vivait là depuis 30 ans m'expliqua. Ces 10 derniéres années, il n'était pas tombé une goutte d'eau sur la région ! Ma remarque, pour les gens de l'endroit, était aussi mal venue que celle d'un touargequi, arrivant du fin fond du sahara en irlande où il pleut 250 jours par an, se serait écrié: " Enfin de la pluie ! ".

16 juin, 2006

Situation geographique

13 juin, 2006

L'agriculture.

L'agriculture,
Par Mourad Termoul in El Moudjahid 28 02 2005

Les plus belles oranges
A El Meneâ, distante de 270 Km du chef lieu de la wilaya, c’est aussi un autre lieu historique. Dans un désert pourtant aride et sablonneux, la terre étale sans retenue un de ses innombrables fruits : Les oranges. Et ce n’est pas par hasard que le premier congrès mondial de l’orangerie et la roseraie eu lieu à El Meneâ en 1930. Classée parmi les meilleurs au monde, l’orange côtoie, intimement les palmiers et les oliviers et les…vignes dont la culture a pris de l’ampleur ces derniers temps. Dans l’exploitation agricole de M. Hadjadj, située à El Menéâ et qui s’étend sur 500 Ha, on a de quoi être fier malgré quelques aléas liés au secteur lui même. Comme tant d’autres, cet exploitant qui réalise des miracles évoque les problèmes liés au stockage et à l’acheminement des ses produits. La facture énergétique reste, malgré la subvention de l’Etat, relativement élevée. Pour M. Hadjadj, « il faut débourser pas moins de 700.000 DA mensuellement. » une contrainte qui ne ralenti en rien la volonté de ces hommes qui ont décidé de lutter contre le désert pour en faire un coin de paradis. Ces exemples, témoignages vivants des capacités de cette wilaya, ont longtemps été ignorés. Mais l’apport de l’Etat à travers le fond spécial sud et celui du FNDRA, ont eu raison des réticences de certains.



Cevital rêve d’une Floride en Algérie

Issad Rebrab, le président de Cevital, juge que la région d’El-Goléa peut être la Floride de l’Algérie, si toutefois les investissements nécessaires étaient consenties.
La région d’El-Goléa se situe sur une nappe qui s’étend d’Adrar à El-Goléa, d’El-Oued jusqu’au sud de la Tunisie et de la Libye. Ses ressources en eau sont presque équivalentes à toute la mer Méditerranée. La Floride, a-t-il ajouté, réalise un chiffre d’affaires uniquement dans l’orange et les jus de 52 milliards de dollars annuellement, soit plus que les recettes annuelles de Sonatrach.

mardi 4 octobre 2005. in algerie-dz.com

Decrite par un artiste: Farid Benyaa

El Goléa - La Citadelle - Algérie
El Golea par Farid Benyaa in http://www.farid-benyaa.com
Le vieux Ksar qui domine l’Oasis à l’Est est à l’origine du nom de la ville moderne d’El Goléa, qui signifie « citadelle ».Le charme d’une Oasis comme celle d’El Goléa, tient à la sobriété des éléments qui composent le paysage, deux ou trois couleurs dominantes, quelques volumes simples, des matériaux bruts et …le silence.Ces habitations et toutes les autres que l’on aperçoit derrière les arbres et les murs ne sont pas ocre comme à Tamanrasset, rouge comme à Timimoun, bleu comme dans le M’Zab, leur crépis est blanc éclatant sur la verdure.Les larges artères sont peu passantes, elles s’animent toutefois à plusieurs reprises dans la journée, avec les enfants et les adolescents aux sorties de l’école.

Histoire ou légende ?

Un peu d'histoire.
In http://www.ghardaia-capitale-mzab.net/el_meniaa.htm

EL Meniaa à 360 km au nord-est de Timimoun, on traverse le désert gris de la hammada pierreuse parfois entrecoupé de sables et de pâturages dans le fond des oueds.
La ville occupe une dépression, contre l'ancien plateau rompu par des falaises formant cirque autour de l'oasis. On peut être surpris par le calme qui règne sur la ville ombragée d'eucalyptus géants et sillonnée par des gamins perchés sur de grands vélos noirs.
Deux places encadrent le centre ville aux rues perpendiculaires. Près de l'une d'elles, se pressent des charrettes matinales en direction du marché. On y trouvera les légumes de la palmeraie, parfois quelques sarouals et djellabas d'occasion, et aussi les turfees, les truffes du désert, qui poussent du Décembre à Avril. Leur chair blanche a un goût de champignon et, les bonnes années, un parfum très recherché … par les faussaires en truffes.
- H.Duveyrier (séjour à El-Golea en 1859), fait remonter l'édificationdu K'sar aux Garamantes. D'autres aux Zénertes, agriculteurs laborieux, qui auraient donné au K'sar son premier nom de "Taourirt" (colline en tamazight): "La Protégée".
''En ce temps donc "Taourirt" (colline en tamazight) était gouvernée par une reine, Sultane d'El-Golea, qui comme celle de tous les contes était, dit-on, d'une grande beauté Intelligente et énergique, elle habitait au sommet du K'sar, protégée par la dernière enceinte, préférant son existence solitaire aux agréments et aux servitudes de la vie matrimoniale !!!Or, il advint que son voisin, le Sultan du Maghreb, (c'est à dire du Maroc, pays du couchant) s'éprit d'elle, à la suite du portrait que lui en firent des caravaniers qui avaient eu le privilège d'approcher la Sultane !!!Ainsi que le prince de la fable, le Sultan amoureux dépêcha auprès de l'objet de ses vœux ses meilleurs ambassadeurs porteurs de riches présents Ceux-ci ayant été éconduits et ceux-la repoussés, le prétendant malheureux vint, à la tête d'une nombreuse armée mettre le siège devant "Taourirt" (colline en tamazight).Le village et sa reine, confiants dans la solidité des murailles et l'abondance des victuailles, ne doutèrent point de lasser, un jour ou l'autre l'insolent Marocain !!!Mais le Sultan, homme tenace comme tous les Berbères, assiégea le K'sar, et de ce jour, laissa le temps faire son œuvre.Au bout de plusieurs mois la confiance des assiégés fût ébranlée : les provisions allaient manquer !! C'est alors, qu'en souveraine aviée la Sultane de "Taourirt" (colline en tamazight) résolut de recourir à un stratagème :Un jour, les assiégeants virent apparaître sur la plus haute muraille des linges éclatants de blancheur que l'on mettait à sécher. En même temps, les défenseurs jetèrent par dessus les remparts, d'appétissantes galettes, pendant que la porte extérieure, un instant entr'ouverte, livrait passage à une grosse chèvre poussée par une vieille femme.Le Sultan comprit le langage de ces symboles :Vois ! Nous avons de l'eau en abondance puisque nous l'utilisons pour laver notre linge !. Crois tu que nous oserions gaspiller notre blé si nous en étions à court ! Quant à la viande, elle ne nous fait pas défaut puisque nous t'offrons une de nos plus belles chèvres !! La vieille femme confirma le langage des choses. Le Sultan persuadé qu'il ne réussirait jamais à réduire "Taourirt" (colline en tamazight) par la famine leva le camp est rentra dans son pays.La reine avait sauvé son K'sar"

Arrivée en 1950.

LE VIEUX KSAR EN 1950

une arrivée à El Golea en 1950
par Guy Agnez in Souvenirs d'un médecin du Sahara. 1950
Jusqu'au matin, nous cahotons, nous roulons, au rythme des ensablements et des nouveaux départs. Pas un arbre à l'horizon, pas une trace de verdure sur ce plateau à peine vallonné où quelques "gours" semblent monter la garde, couronnées d'une sorte de chapeau calcaire... ce sont les vestiges d'une érosion solaire et éolienne, le sable usant la roche sous le souffle du vent.Et tout à coup, dans la lumière du petit jour qui se lève, là-bas... à quelques kilomètres, un tache verte sur le fond ocre du Grand Erg... une coulée de verdure, dans le lit d'un ancien oued, souligné par une falaise qu'une plaque de calcaire blanc paraît protéger du soleil... El-Goléa. Nous sommes enfin au bout du voyage, nous descendons lentement dans la vallée, (c'est la Côte 7-) et au bout de ces 7 kilomètres, nous entrons dans l'oasis... Quelques maisons blanches, avec toits en terrasse... La place Charles de Foucault... et l'entrée de l'Annexe bordée d'eucalyptus gigantesques... une allée ombragée, soulignée de rosiers odorants, et nous nous arrêtons.
in http://www.gatinaisgeneal.org/michelf/histoires_particulieres/guy_agnez/02_sommaire.htm

FORUM EL GOLEA

Un forum sur El Golea

Un forum pour parler d'El Golea et du sahara.
Inscrivez vous et à vos claviers!

http://elgolea.bbconcept.net

la méteo quotidienne

Climatologie.

Un lien pour la méteo quotidienne.

in http://fr.allmetsat.com/metar-taf/algerie.php?icao=DAUE

El Golea Algérie
latitude: 30-34N,
longitude: 002-52E,
altitude: 397 m

07 juin, 2006


Extrait d'un guide de 1992.
EL GOLEA ET LE PAYS DES CHAAMBAS
in SAHARA par Sophie Loizillon GUIDES MARCUS 1992

L'oasis d'El Goléa est la plus caractéristique de l'agriculture saharienne, les trois niveaux de culture y sont méticuleusement entretenus. Céréales et légumes se côtoient, au dessus poussent les arbres fruitiers, surtout des agrumes et des abricotiers, l'ensemble est submergé par une mer de palmes.
Dominant l'oasis se dresse un ksar médiéval bâti par les berbères zénètes pour résister aux rezzous chaambas et touaregs. Aprés une promenade dans l'ombre fraîche de l'oasis il faut monter à l'assaut du ksar en fin de journée. les rayons horizontaux du soleil donnent un relief saisissant aux pans de murailles effondrés et chemins de ronde. Au sommet de ce rocher fortifié on domine toute l'oasis, le vert des palmiers, le rouge des maisons et le blanc des tombaux de marabouts disséminés çà et là.
Au sud d'El Goléa on peut aller voir de la sebkha El MELAH. Une petite étendue d'eau salée, refugepour de nombreux oiseaux d'ea, s'étend au milieu du sable piqueté de palmiers